C'est de nouveau I au clavier pour vous raconter de mon point de vue ce cycle.  Après l'enième échec vécu en silence de mon côté, je ne suis pas du genre à extérioriser, place au nouvel essai.

Cette fois ci, avant de prendre mon traitement progestatif, j'ai voulu attendre de voir si j'ovulais bien ou non . Le résultat est quelque peu approximatif. J'ai fait plusieurs tests d'ovulation tous négatifs, évidemment, sauf peut être un ou deux qui révélaient une légère, très légère barre, ce qui est de toute façon négatif mais signale l'approche d'une ovulation.



La prise de température étant quotidienne, je nous surveillons la tant attendue baisse de température. Elle est apparue, très légère, ce 11 juillet, nous avons donc décidé d'appeler le donneur pour voir s'il était disponible, et puis après tout, qui ne tente rien...

C'est ainsi que nous avons parcouru les 120 km aller-retour à 21h30 pour aller recevoir peut être, le don de la vie. Avec une petite frayeur tout de même, j'ai eu quelques pertes, ne sachant pas ce qu'elles signifiaient (règles, ovulation..) c'est avec une certaine appréhension que nous nous sommes rendues tout de même "chez" Monsieur le Donneur.

Retour à la maison, et là, je me dis, advienne que pourra, je prends mon traitement, il aura au moins pour effet de régulariser mon cycle et puis si fécondation il y a, de pouvoir fournir assez de progestérone à mon corps pour garder au chaud ce petit oeuf.

Alors voilà, depuis, j'ai eu une groooooosse montée de température (normale après ovulation), mais on ne sait pas si elle est dûe au traitement, ou bien si elle est naturelle. C'est parti pour les interrogations, et ça n'est pas fini. Mes spottings se sont quant à eux arrêtés. Peut être étaient-ils dus à l'ovulation? Est-ce que mon traitement ne les as pas arrêté si c'était des règles? (à savoir que la progestérone bloque les règles puisque c'est l'arrêt de secrétion de cette hormone qui les déclenchent...)... un peu fou ce cycle, c'est moi qui vous le dit

Donc on y est,  la période de  psychottage est avancée. On va, même si on se veut détachée, être à l'affut de tout petit signe de notre corps... rahhhh c'est un moment affreux. Je ne dois pas me faire de fausses illusions, il me faut éviter de dire à ma chérie que j'ai le ventre qui tire, que j'ai mal à l'estomac ou je ne sais trop quoi, parce qu'elle va y croire encore plus...c'est sa thérapie à elle, y croire... Pour ma part, ça, ça ne marche pas trop.

Et puis, il y a les effets du traitement, parce qu'ils ne sont pas très agréables. 

1) la fatigue : la progestérone me rend complètement flagada! Je n'arrive pas à me lever, j'ai la tête dans le pâté toute la journée, sans rien pouvoir faire pour me "réveiller". Je me sens à l'état de larve... c'est pas des plus agréable!

2) Les maux d'estomac : alors là, c'est un point crucial et tout aussi dérangeant. Lors de ma prise de progestérone, j'ai l'estomac fragile, des sensations de nausées quasi constantes [ imaginez vous le psychottage aussi...]. Le café passe très mal en cette période, moi qui ne jure que par ça...

3) L'humeur, je suis désolée pour ma chérie, parce qu'en surplus de mon humeur qui est plutôt maussade ces derniers temps, la prise de mon traitement me rend particulièrement irritable. J'en suis consciente mais je ne peux rien y faire, c'est déplaisant Ma pauvre petite femme doit tout subir et j'aime pas ça.

  Enfin voilà, vous savez tout ou presque de ce cycle ci. On attend donc, simplement la fin. Et comme vous l'a dit ma petite femme, si celui-ci n'est pas le bon, il nous faudra attendre septembre....

C'est long, mais ainsi va la vie.. Sur ce, je vous souhaite à toutes et tous une agréable journée. Des bisous à vous et merci de nous lire et de partager cette aventure avec nous.


(I)